L'arrivée vers le
vélodrome est toujours un moment important, on passe par
beaucoup de sentiments. On trouve que la dernière avenue est
interminable (plus de 2 km), on est fatigué et pressé d'en finir. Puis
c'est la délivrance avec
l'entrée dans le parc des sports. Après un virage
à droite, une courbe à gauche, c'est
l'entrée sur le vélodrome sous les applaudissements des
accompagnateurs. Là, vous avez la gorge
qui se noue, les yeux qui se mouillent et des frissons sur les bras.
Enfin, le tour du
vélodrome vous permet de savourer votre réussite : la tension qui vous
tenait depuis plusieurs heures s'échappe. Pour moi, finir Paris
Roubaix, c'est incomparable à finir un 200 ou un 300
km, voire un 400 km. (sauf évidemment la première fois).
Gilles
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